Il s’agit de montrer une vision à l’équipe

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Sherin Kneifl
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Dan Cermak

Quels sont les points communs entre un chef d’entreprise et un sportif de haut niveau ? Dans le cas de Markus Mettler, CEO de Halter SA, et d’Andy Schmid, handballeur professionnel et meneur de jeu du HC Kriens-Lucerne, ainsi que futur entraîneur de l’équipe nationale suisse, il y en a une kyrielle. Et ce, pas uniquement parce qu’ils sont tous deux engagés dans le projet de développement de la Pilatus Arena. Nous avons organisé une rencontre et interrogé nos deux protagonistes sur leur motivation, leur vision, les coups bas et le timing.

Markus Mettler, CEO de Halter SA, et Andy Schmid, joueur de handball professionnel au HC Kriens-Lucerne, se renvoient la balle le temps d’une interview. La rencontre a eu lieu dans la Krauerhalle de Kriens, où le club joue actuellement.

La Pilatus Arena est un projet qui ouvre de nombreuses perspectives. Après plus d’une décennie de planification et nombre d’oppositions, le premier coup de pioche a été donné le 29 novembre 2022 à Kriens, près de Lucerne. La salle de sport et d’événements à enceinte multifonctionnelle (4000 places assises, 380 appartements), construite sous la direction de Halter SA, est destinée à devenir le lieu de rendez-vous culturel de la Suisse centrale. En même temps, ce projet de construction incarne un exemple parfait de collaboration réussie entre les secteurs public et privé. Deux personnalités font d’ores et déjà la promotion de l’Arena : Markus Mettler, CEO de Halter SA, et Andy Schmid, meneur de jeu au poste d’arrière centre du club de handball HC Kriens-Lucerne.

Komplex : Monsieur Mettler, vous considérez-vous également comme une sorte de meneur de jeu au sein de l’entreprise ?

Markus Mettler : Absolument. Mon but est de motiver et de stimuler chaque collaborateur, et oui, parfois aussi de les discipliner. Les CEO comme les meneurs de jeu doivent faire preuve de persévérance et d’ambition. Etre conscient que l’on fait partie d’une équipe est important. Et aussi savoir que l’équipe est composée comme il faut et partage le même état d’esprit.

Monsieur Schmid, vous pratiquez le sport de haut niveau depuis votre jeunesse. Comment parvenez-vous à vous surpasser encore et toujours à presque 40 ans ?

Andy Schmid : En me disant que je suis constamment jugé par tout le monde sur mes performances. Si je ne suis pas à la hauteur, on me remet très vite en question. Je ne peux pas me vanter et créer des attentes si je ne suis pas au top. Montrer l’exemple est l’un des principaux critères en matière de leadership. Ce n’est qu’ainsi que je peux influencer mes collègues pour qu’ils réussissent. Je suis actuellement une formation d’entraîneur qui m’a appris que l’essentiel est de présenter une vision à l’équipe.

Markus Mettler : Exactement ! Antoine de Saint-Exupéry utilisait déjà la parabole du constructeur de bateaux : n’enseigne pas aux gens à couper des arbres, à fabriquer des poutres et ainsi de suite, mais fais naître dans leur cœur le désir de la mer. Il faut transmettre la vision globale et insuffler à tous l’envie d’y aspirer. Quand toute ­l’énergie d’une entreprise va dans la même ­direction, cela crée automatiquement un élan.

Monsieur Schmid, quelle est votre vision pour le HC Kriens-Lucerne, club dans lequel vous jouez depuis la saison dernière ?

Andy Schmid : Je souhaite susciter l’euphorie du handball et tracer la route vers la ­Pilatus Arena. C’est aussi la raison pour laquelle je joue encore. Mais comme je suis déjà entré dans l’hiver de ma carrière, il n’y a plus aucune chance que j’intervienne en tant qu’athlète actif dans la nouvelle Arena. C’est une différence entre nos deux boulots : on devient CEO à un âge où un sportif professionnel doit songer à s’arrêter.

Quel est le défi de votre travail, monsieur Mettler ?

Markus Mettler : Quand on dirige une entreprise, on n’est pas un spécialiste d’une discipline particulière. Il faut avoir une compréhension globale. L’équipe de direction doit avoir des connaissances à la fois techniques et sociales. Ce sont surtout ces dernières qui s’améliorent avec l’expérience. Pour moi, la question cruciale est la suivante : pendant combien de temps puis-je maintenir mon ambition à un niveau tel que je me lève le matin avec la volonté de réaliser quelque chose avant la tombée du jour. Cette soif de réussite, on l’a ou on ne l’a pas.

Comment vous fixez-vous des objectifs ?

Andy Schmid : Le sport de haut niveau évolue très vite et on est tributaire de facteurs extérieurs. La seule chose que nous défi­nissons concrètement, c’est où nous voulons arriver à la fin de la saison et comment toutes les personnes impliquées doivent se comporter pour y parvenir. Ce qui me motive le plus, ce sont mes réussites passées. Connaître le plaisir de la victoire me motive à vouloir le revivre.

Andy Schmid a quitté le club allemand de Bundesliga Rhein-Neckar Löwen pour le HC Kriens-Lucerne en 2022. Il y a un an, ce père de famille s’est mis au yoga.

Comment définissez-vous la réussite ?

Markus Mettler : Je mesure le succès moins à la réalisation des objectifs fixés qu’au fait d’être satisfait de l’évolution. Pour moi, les indicateurs clés de performance sont trop unidimensionnels. Au sein d’une organisation, il faut poursuivre une panoplie d’objectifs en parallèle. Je suis très critique envers moi-même et je me demande souvent si j’ai fait mon maximum ou si je me suis épuisé dans le sprint final. L’une de mes tâches consiste à éviter que nous ne nous reposions sur nos lauriers et arrêtions de nous améliorer. Il ne faut pas qu’une nouvelle recrue arrive chez Halter SA et ses sociétés sœurs en pensant qu’elle va automatiquement réussir. Ce serait comme un joueur qui arriverait chez le champion suisse de handball en se disant que l’année prochaine, le club remportera de toute façon le titre. Mais si j’ai le sentiment que chacun de nos 490 collaborateurs a suffisamment d’ambition, je les laisse faire. Il n’y a rien de mieux que du personnel qui aspire à aller de l’avant.

Dans quelle mesure est-il important de s’arrêter de temps en temps pour fêter une réussite ?

Andy Schmid : En principe, ce serait très important, mais ce n’est plus réellement possible. Les fans et les médias oublient très vite ce que l’on a accompli. En 2017, j’ai été champion d’Allemagne pour la deuxième fois avec les Rhein-Neckar Löwen, et en 2018, nous avons raté le titre de peu. C’était une catastrophe. Mais trois ans plus tôt, tout le monde se serait réjoui de la deuxième place. Pendant la pause estivale, j’ai toujours réussi à me déconnecter et à faire le bilan. Certaines saisons comportent plus d’événements négatifs, surtout si l’on est ambitieux, et d’autres plus d’événements positifs. Dans le cadre du projet Pilatus Arena, il y a aussi eu des coups bas. On vous a mis beaucoup de bâtons dans les roues. Comment abordes-tu les obstacles, Markus ?

Markus Mettler : Pour nous, ils font partie du jeu et ne sont pas dramatiques. Nous avons même adapté notre modèle d’affaires en conséquence. Notre stratégie consiste à avoir une certaine dimension d’entreprise qui nous permette de mener à bien nos ambitions, à savoir développer et construire les meilleurs et les plus importants projets en Suisse. Nous savons qu’ils prennent plus de temps et qu’ils peuvent parfois se retrouver bloqués. Nos structures nous permettent d’y répondre sans que cela nous stresse. Lorsqu’on entame des projets dans une démocratie directe comme la Suisse, les gens ont leur mot à dire. Dans le domaine de la construction, cela se traduit par des oppositions. Ce n’est pas pour rien qu’on dit qu’en Suisse, on ne peut plus réaliser de projets architecturaux exemplaires et fantastiques. Quelque part, c’est normal, car l’impact d’une construction sur l’homme et son environnement est énorme, mais les procédures s’éternisent inutilement. En 2006 déjà, lorsque j’ai commencé à travailler comme directeur général de l’unité Développements chez Halter SA, nous partions du principe que chaque année, il faudrait un mois de plus pour mener à bien un projet moyen. Cela devient de plus en plus compliqué, à tous les niveaux.

Comment réagissez-vous aux déceptions ?

Markus Mettler : Dans le projet Pilatus Arena, certains collaborateurs de Halter sont ­engagés à 100%. Pour eux, les retards, les oppositions et autres sont compliqués. Ils sont alors confrontés à un stop-and-go permanent, sans pouvoir agir sur les circonstances extérieures. Personnellement, je dois avoir le cuir épais, comme un politicien, et savoir qu’il suffit de convaincre au moins 51% des gens. Je dois être capable de supporter une opposition. Je dois même supporter que certains trouvent nos idées horribles et s’opposent de façon générale à tous les ­nouveaux développements. Le premier coup de pioche de la Pilatus Arena fin novembre 2022 a compensé beaucoup de choses.

Sur une étagère de la salle d’équipement, des ballons d’entraînement de différents sports sont prêts pour la prochaine utilisation.
Un grand logo du club est accroché sur un mur en lambris de la Krauerhalle. C’est ici qu’ont lieu jusqu’à présent les matchs de la ligue nationale de handball.

Qu’est-ce qui est important pour vous dans la nouvelle salle ?

Andy Schmid : Plus c’est grand, plus on peut entrer et sortir anonymement en tant que sportif. C’est agréable. Et pour profiter pleinement de l’avantage de jouer à domicile, il doit être possible de s’entraîner dans la salle. Comme spectateur, je m’attends à un certain confort. Je dois avoir suffisamment de liberté de mouvement et pouvoir consommer de bonnes choses. Dans la petite salle de sport où le HC Kriens-Lucerne joue actuellement, je n’irais pas voir un seul match en tant que spectateur neutre, car tout cela n’y est pas possible. Seuls les férus de handball font le déplacement. L’objectif de la Pilatus Arena est d’attirer les gens à un événement – le handball n’en sera qu’un parmi d’autres. J’ai joué dans toutes les salles importantes d’Allemagne. C’est pourquoi je peux apporter mon expérience.

Markus Mettler : Pour nous, le projet des architectes Giuliani Hönger était la condition sine qua non pour obtenir un permis de construire. Nous avons enchaîné trois procédures : d’abord la planification test, puis les mandats d’étude parallèles et enfin le concours. Cette démarche garantit nos exigences ainsi que celles des pouvoirs publics. Au cours de la phase d’exploitation, la fonctionnalité est déterminante. Il doit être possible de proposer des super expériences, qui peuvent durer trois à quatre heures. Nous devons réussir à créer une atmosphère palpitante dans laquelle on aime passer du temps et aussi consommer.

Comment peut-on insuffler la vie à l’architecture ?

Markus Mettler : En fin de compte, ce sont les nombreuses expériences positives qui permettent de créer une marque. C’est pourquoi l’interaction avec l’environnement est essentielle : le lieu acquiert une image positive si la salle a du succès et si les événements qui s’y déroulent sont enrichissants pour le public. Si nous réussissons régulièrement à organiser des événements sympas, nous aurons un impact. C’est encore plus important que la réussite sportive du HC Kriens-Lucerne, dont la Pilatus Arena sera désormais le domicile.

Andy Schmid : L’emplacement au cœur de la Suisse centrale représente déjà une chance énorme. Avec le HC Kriens-Lucerne, le handball y sera certes un habitué, mais d’autres sports, des foires, des concerts devront avoir lieu de la même manière afin d’attirer un public aussi large que possible. Cela fait longtemps que nous rêvions d’un tel lieu pour l’équipe nationale de handball, dans laquelle je joue depuis vingt ans. Quels événements souhaites-tu voir se dérouler dans la nouvelle Pilatus Arena, Markus ?

Markus Mettler : Ce ne sont pas mes souhaits qui comptent, mais les besoins concrets du marché que nous pouvons satisfaire grâce à une prestation incomparable. La capacité d’accueil de 4000 personnes de la Pilatus Arena est idéale. On peut y proposer la même expérience que dans une salle de 10 000 places – une capacité que possède par exemple le Hallenstadion de Zurich – et on n’est pas obligé de faire venir sans arrêt des stars comme les Rolling Stones pour remplir la totalité de l’Arena. Nous disposons ainsi d’un plus grand potentiel de marché.

S’il travaille la plupart du temps, Markus Mettler cherche aussi parfois à compenser. Le jogging et le vélo font partie de ses sports préférés.

L’Arena est flanquée de deux tours d’habitation, de bureaux et d’un hôtel. D’une hauteur de 110 mètres, l’une d’entre elles devrait même devenir la plus haute tour d’habi­tation de Suisse. Pourriez-vous imaginer y habiter ?

Markus Mettler : Evidemment. Même si, pour le moment, je vis tout le contraire : j’habite avec ma femme et nos trois enfants dans une maison individuelle en Thurgovie. Mais je peux être partout et travailler partout, car je sais m’adapter et voir la qualité spécifique d’un lieu.

Andy Schmid : Quand je jouais encore en Allemagne, je passais tous mes étés avec ma famille à la maison, en Suisse. Pendant les mois de vacances de la Bundesliga, nous louions de temps en temps un appartement dans les tours dorées Hochzwei sur l’Allmend de Lucerne, juste à côté du stade de football. Les sensations qui se dégagent d’une tour sont très particulières.

Dans quelle mesure était-il décisif d’aborder le projet sous la forme d’un partenariat public-privé ?

Markus Mettler : Tout d’abord, l’initiateur Nick Christen a cherché un terrain public optimal. Il a procédé aux évaluations et a trouvé son bonheur dans le quartier de ­Mattenhof, au sud de Lucerne. Le deal entre le public et le privé est que l’on finance à titre privé un usage d’intérêt public. En contrepartie, on nous a accordé pour le site un taux d’utilisation presque triple de ce qu’il aurait été dans le cas d’une utilisation purement privée avec des appartements, etc. Il s’agit d’un mécanisme simple : les pouvoirs publics ne sont pas sollicités pour le financement par les impôts et n’ont donc pas la pression politique de devoir justifier leur soutien à cette construction. Nous autres investisseurs privés – Halter SA, la famille Schwöbel et Toni Bucher, ainsi qu’Helvetia Assurances pour la plus petite des deux tours – pouvons bénéficier de sub­ventions croisées et aussi assumer la responsabilité de l’exploitation.

Quel rôle joue le timing ?

Markus Mettler : Nous ne pouvons pas obéir à un échéancier. Les responsables politiques avec lesquels nous lançons un projet ne sont souvent même plus en fonction au moment de la mise en œuvre. C’est pourquoi nous devons avoir sous la main un argumentaire au top, pour pouvoir expliquer le pourquoi du comment de chaque projet, ainsi qu’une structure de valeur ajoutée stable, basée sur des arguments idéaux. La gestion des parties impliquées est également cruciale. Les politiques sont de bons porte-drapeaux. Une fois le mouvement amorcé, on ne peut plus vraiment influer sur le déroulement temporel.

Quels échos avez-vous reçus sur le projet ?

Markus Mettler : Nous recevons beaucoup de félicitations, surtout parce que nous montrons que des idées importantes sont réalisables. C’est aussi là que réside l’un de mes plus puissants moteurs personnels : mettre en œuvre des choses hautement complexes est une tâche extrêmement gratifiante. En plus, cela permet de prouver le contraire à ceux qui affirmaient auparavant que cela ne serait même pas possible. Cela nous stimule en tant qu’entreprise. L’inauguration en 2025/26 constituera certainement un moment fort.

Deux hommes qui sont faits pour s’entendre et qui poursuivent le même objectif. Surtout lorsqu’il s’agit de promouvoir la Pilatus Arena.
Sur un tableau magnétique, simulation de stratégie et de mouvements de jeu.

Monsieur Schmid, votre carrière active sera alors terminée. Que pouvez-vous encore faire bouger en dehors de votre futur rôle d’entraîneur de l’équipe nationale ?

Andy Schmid : La relève est le nerf de la guerre dans le sport. Sans sport de masse, pas de sport de haut niveau, et vice versa. Un encouragement solide des jeunes est bien plus durable que l’argent des mécènes pour acheter les meilleurs joueurs. C’est un domaine dans lequel je m’engage volontiers. Mes deux fils, âgés de 6 et 10 ans, jouent aussi déjà au football et au handball.

Quel a été votre plus grand événement sportif ?

Andy Schmid : Le premier titre de champion d’Allemagne en 2016 avec les Rhein-Neckar Löwen, un club qui n’avait jamais remporté de championnat jusque-là. En dehors du handball, je n’oublierai jamais le match de tennis à Wimbledon en 2018, après lequel j’ai pu bavarder avec Roger Federer. En principe, je n’ai jamais peur de discuter, mais avant cette rencontre-là, mes genoux ont tremblé.

Markus Mettler : Je suis plutôt un fan épisodique d’événements sportifs. Une heure plus tard, c’est déjà le retour à la routine. Mais le match Suisse-Togo lors de la Coupe du monde de foot en 2006 était vraiment cool. Je me tenais dans le Westfalenstadion de Dortmund, au milieu d’un mur de 50 000 compatriotes. Les émotions étaient encore plus fortes que la joie de la victoire.

De combien de courage avez-vous besoin pour faire votre travail ?

Andy Schmid : Pas plus de courage que les autres sportifs. L’expérience nous endurcit et le risque réside dans la normalité. Après tout, je ne joue qu’avec des professionnels. Nous savons tous exactement à quel moment le risque de blessure est élevé. C’est pourquoi il nous arrive assez peu de pépins. Parce que nous nous respectons mutuellement.

Markus Mettler : Pour moi, le courage est une question d’habitude. Je dois prendre des tas de décisions. C’est plus facile quand j’ai une vision intégrée de l’environnement. Cela me permet d’évaluer les conséquences et de simuler mentalement des scénarios. Il faut du courage pour prendre la première décision. Au fur et à mesure, ça devient plus facile. Désormais, je le fais très volontiers, car je sais que chaque décision nous fait avancer. Je dis aussi régulièrement à nos collaborateurs – et à mes enfants : « Entraînez-vous à prendre des décisions. C’est comme ça qu’on avance plus vite. »

Avez-vous un credo de réussite ?

Andy Schmid : Ma mère m’a toujours dit que si quelque chose allait bien, il ne fallait rien y changer. C’est peut-être aussi pour cette raison que je suis resté aussi longtemps dans le même club en Allemagne. Après tout, cela m’a permis de remporter le titre de champion et de vice-champion.

Markus Mettler : Ma devise est la suivante : avoir confiance en soi et envers les autres. Cela nous apporte beaucoup de bons leviers.

Markus Mettler et Andy Schmid accomplissent leur travail avec passion. Les sujets communs ne manqueront pas même après la fin de la carrière active du sportif professionnel.

Andy Schmid (39 ans) est né à Horgen et a déménagé à Lucerne dès son enfance. Il y a fréquenté les sections de jeunes du BSV Borba Lucerne. De 2002 à 2004, il a joué en Ligue nationale B pour le club SG Stans / Lucerne. Il a ensuite rejoint le Grasshopper Club Zurich, où il a fait ses débuts en Ligue nationale A en 2007. Par la suite, il a remporté deux fois le championnat suisse avec le ZMC Amicitia Zurich. En 2009, il a rejoint le club danois Bjerringbro-­Silkeborg, puis a signé un an plus tard un contrat avec les Rhein-Neckar Löwen. Entre 2014 et 2018, il a été élu chaque année joueur le plus précieux de la Bundesliga allemande de handball. Avec les Löwen, Andy Schmid a remporté deux championnats allemands (2016, 2017) ainsi que la coupe DHB (2018). En 2022, ce talent exceptionnel a retrouvé son pays natal et est depuis lors sous contrat avec le HC Kriens-Lucerne. A partir de l’été 2024, Andy Schmid sera l’entraîneur de l’équipe nationale suisse de handball.
www.hckriens-luzern.ch

Markus Mettler (54 ans) est titulaire d’un diplôme d’ingénieur civil de l’EPF et d’un diplôme postgrade en gestion d’entreprise. Après ses études, il a travaillé pendant cinq ans dans deux entreprises de conseil dans les domaines de la gestion du cycle de vie, ainsi que du conseil et de l’évaluation immobiliers. Il a ensuite rejoint une ­entreprise totale en tant que responsable de projet et de secteur du développement immobilier. Depuis 2006, il travaille chez Halter SA. Il a commencé au poste de directeur général de l’unité Développements, avant de devenir CEO en 2010 et copropriétaire en 2015. A ce titre, Markus Mettler est également président du conseil d’administration de Tend AG, Raumgleiter AG, Integral design-build AG, MOVEment Systems AG et Luucy AG. En tant qu’initiateur et coprésident du Branch Do Tank, il s’engage activement en faveur d’un secteur de la construction et de l’immobilier tourné vers l’avenir en Suisse et siège à ce titre au comité de l’association faîtière de la construction suisse, Constructionsuisse.
www.halter.ch

Cet article est publié dans l'édition imprimée KOMPLEX 2023. Vous pouvez commander ce numéro et d'autres gratuitement ici.

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